Ce texte trouvé sur Facebook , me parle et explique bien ce que l'on ressent après la perte d'un être cher.

Ce matin, j'ai trouve un superbe texte sur ce que l'on ressent après la perte d'un être aimé. Il est superbe et mets le point sur ce que l'on ressent vraiment et tout en avançant dans mon processus de deuil, je me rend compte qu'il a raison.

            "Ce que la mort d’un être cher détruit… et transforme en nous"

Vous trouverez ce texte en cliquant ci-dessous

https://www.gabrieltellier.com/

Ici, je vous donne le lien direct, mais prenez le temps de visiter sa story.

Ce que la mort d’un être cher détruit... et transforme en nous​​​​​​​

Voilà, je pense que tout est dit, et oui, on change, pour certains c'est en moins bien, pour d'autres c'est comme une révélation.

Quoiqu'il en soit, on évolue différemment tout en ayant conscience de l'urgence de vivre pleinement car rien n'est acquis dans cette vie, nous préparons simplement la vie suivante.

Votre terlicotonbea.

Comments

[carpediem]

Merci pour ce texte oui c'est une dure épreuve, parfois on ne s'en remets pas.
Le corps aussi réagit et tout est difficile à gérer, plusieurs étapes sont nécessaires pour accepter.
En 2012, 4 décès en quatre mois un tsunami pour nous.
Belle journée, bisous
Lili

[Béatrice]

Bonjour Lili, oui, je comprends tout à fait, on n'a pas le temps de faire le deuil qu'un autre s'en va. et C'est très difficile.
Merci pour ton témoignage .
Gros bisous
Béa

[gateuxrigolo]

de bien beau texte pour moi qui vient encore de perdre une personne cher a mon coeur ces ots sont encore tres doux a lire par rapport a ce que je ressend un vide immense qui ne ce refermera jamais bisous

[Béatrice]

Bonjour Magali, c'est vrai jamais la plaie ne se ferme, mais doucement et avec le temps, on fini par vivre avec et doucement ce sera moins douloureux, il y aura toujours des moments très difficiles, une date, une chanson, une expression, et parfois une personne te rappellera la personne disparue, mais si tu prends le temps d'observer autour de toi tu verra que tu auras des signes. Pour moi, avec Alain c'est un couple de rouge gorge, et je les ai vu venir sur le banc près de ma fenêtre sur ma terrasse me signaler leur présence.. Et oui, j'y crois fermement, ils ne sont plus visibles mais sont toujours présent dans nos vies.

Gros bisous ma belle
gros bisous
béa

[ODILE]

Merci pour ce beau texte, qui me donne des pistes pour d'aborder mes rencontres avec les personnes en deuil que j'accompagne dans la préparation des funérailles.
Et très heureuse de retrouver tes citations, j'apprécie en particulier "Tout passe..."
Bisous

[Béatrice]

Bonjour Odile, oui c'est vrai , j'ai été en contact avec une personne au funérarium qui n'en avait rien à faire, son attitude a un peu vexé certains membres de la famille et certains amis, mais une fois réunis à la maison, je leur ai expliqué que c'était certainement parce qu'elle n'avait pas les clés pour faire comme elle aurait du.
Maintenant, le tact n'est pas le fait de certaines personnes, comme quand elle est venue expliquer que nous pouvions faire du café mais que nous devions faire la vaisselle. Nous l'aurions fait de nous même car nous sommes comme ça mais la façon de faire à vexé certaines personnes. En plus toutes les salles était grandes ouvertes il y en avait trois et les personnes des autres salles arrivaient dans la nôtre. ça personnellement je ne l'ai pas compris. Oui, cette citation est vraiment belle.
Merci de tout coeur chère amie gros bisous
Béa

[Rachel]

Chacun fait son deuil à sa façon, tous différemment certainement, mais c'est tout à fait ça, la vie se construit autrement, l'urgence de vivre s'installe, bien que quand on avance en âge on le recent aussi . Pour moi la perte d'un proche est un traumatisme qui est encré en moi et j'ai beaucoup de mal avec ça . J'ai perdu mon papa d'un cancer, j'avais 12 ans, je crois que quelque part je ne m'en suis jamais remise . Gros bisous

[Béatrice]

Bonjour Rachel, pour ce qui est du deuil depuis 2012 quand j'ai perdu Jean, 2021 j'ai perdu papa, 2022 c'est maman qui est partie et maintenant Alain, j'avoue que coup sur coup, j'ai intégré mais je ne m'en suis pas vraiment remise mais avec Alain c'est la goutte de trop. j'ai bien pensé le suivre tellement le choc était important, mon cœur avait des pulsations qui montait à 158. Mais voilà, je voulais qu'il soit fier de moi et je me suis raisonnée, mon premier but est que les travaux dans la maison soient terminés pour le rendre fier de ce que j'aurai accompli en sa mémoire. Certes ce n'est pas évident, étant donné les finances mais petit à petit j'y arriverai parce que je le fais en sa mémoire. Pour ce qui est de l'urgence, l'âge ne m'affectait pas plus que ça, d'ailleurs nous faisions des projet pour l'an prochain , car je lui avais dit que nous devions nous évader de la maison et vivre d'autres choses à deux. Malheureusement, ça n'a plus été possible.

Il a fallu que je le perde pour me rendre compte, que oui la vie avance et que quoi que nous fassions nous devons profiter de l'instant présent.

Gros bisous et merci de ta gentille visite.

[Joelle]

Hello ma belle
Ce texte est magnifique et tout y est parfaitement dit! Mais , en effet, comme il le dit, il faut l'avoir vécu pour vraiment, pas seulement le comprendre intellectuellement, mais l'intégrer au plus profond de soi, là où il résonne!
Gros bisous

[Béatrice]

Bonjour ma Joëlle, c'es vrai que si j'avis vu ce texte avant la perte d'Alain, il n'aurait pas eu la même résonnance. Là, j'ai beaucoup mieux ressenti tous les sentiments par lesquels je suis passée, et que je découvre encore. Maintenant, je vois vraiment certains signe qui me montre qu'il est toujours là, invisible aux yeux mais visible par le cœur.

Merci ma belle , gros bisous
Béa

[Monique]

Je me doute que ces derniers mois ont été remplis de défis et de souvenirs parfois douloureux, "On ne vit plus en pensant à demain, mais en ressentant l’urgence du maintenant", oui c'est ce que j'ai retenu en lisant Gabriel Tellier.
Et, oui, lâcher prise est un art sacré, sacrément dur : résistance au changement et cycle de souffrance, je pense qu'il n'y a pas de bonnes ou mauvaises façons de ressentir....
Amicalement.

[Béatrice]

Bonjour Odile, c'est vrai, au départ c'était une sidération, je ne comprenais pas pourquoi alors que l'intervention était ok que tout fonctionnait bien, puis le mardi j'apprends que ses intestins n'étaient plus vascularisés, d'où nouvelle intervention en urgence, le mercredi on me parle d'une nouvelle intervention, mais là j'ai dit stop, il m'avait fait promettre de ne pas laisser faire de l'acharnement thérapeutique, ce que j'ai fait d'autant que quelque minutes avant l'arrivée du médecin Alain me regardait et tapait des poings en me fixant avec une telle intensité que je lui ai dit je ne peux pas la faire, mais je te promet de faire ce qu'il faut. Là il a refermé les yeux et le médecin est arrivé, et, heureusement je suis tombée sur un médecin qui avait du cœur et qui comprenait, comme je lui ai dit il ne faut pas être égoïste et vouloir les garder pour nous, il faut d'abor penser au patient avant de penser à soi.
Après ce fut une acceptation avec déni mais seulement au après l'inhumation, et malgré tout je pensais toujours le voir rentrer. Finalement l'acceptation et l'intégration, c'est fini, il ne reviendra pas.
A partir du moment ou on intègre c'est une certitude et là doucement on avance vers un mieux, bien sûre je ne suis pas encore guérie, mais j'avance dans la vie , pour les enfants mais aussi pour terminer ce que je suis venue faire sur terre, car quoi qu'il en soit nous avons tous une mission sur terre.
Quand je parle de mauvaises façon, je veux simplement parler de personnes qui se réfugient dans l'alcool ou la drogue, il y a tant de façon de se faire aider. Mais néanmoins je ne les juge pas car comme je le pense chacun à son vécut et le chagrin appartient à chacun.

Merci de ta gentille visite
Gros bisous
Béa