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TerlicotonBea
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3 octobre 2021

Bonjour les amies, je vous parle un peu de ma région

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Comment allez-vous?

Ce matin, je vous parle d'un musée et d'un site exceptionnel.

Le bois du casier à Marcinelle

1280px-Bois_du_Cazier_in_Marcinelle,_Charleroi_(DSCF7718)

 

Entrée de la mine du Bois du Cazier de Marcinelle après rénovation.

Le Bois du Cazier, forme abrégée de « société anonyme des Charbonnages du Bois du Cazier à Marcinelle», est un ancien charbonnage situé à Marcinelle,

actuellement section de Charleroi, en Belgique. Le 8 août 1956, un incendie y fait 262 mortsLe site est inscrit en 2012 au patrimoine mondial de

l'UNESCO lors de la 36e session du Comité du patrimoine mondial avec trois autres charbonnages de Wallonie comme sites miniers majeurs de Wallonie2.

En 2017, le site du Bois du Cazier est inscrit au Label du patrimoine européen.

Les origines du charbonnage remontent au 30 septembre 1822, lorsque la concession houillère fut

accordée par un arrêté royal hollandais de Guillaume I à

une certaine Eulalie Desmanet de Biesme, née Propper de Hun. Ladite Eulalie avait hérité du baron

Jean-Baptiste de Cazier, entre autres choses, de deux

bois, nommés respectivement Bonbois et Hublinbut, situés sur la commune de Marcinelle, ainsi que la

houille qu'ils pouvaient contenir. Ce dernier, mort

sans descendance en 1812, avait légué ses biens à Mme Desmanet, famille par alliance, et à un neveu,

René-Albert de Cazier. Ils se partagèrent l'héritage

par un acte notarié daté du 1er mai 1813. Les bois prirent le nom de « Bois De Cazier », en souvenir du

baron. C'est peut-être à la suite d'une erreur de

transcription que « de Cazier » devint « du Cazier ».

Le 11 février 1861, une société est constituée sous le nom de leurs propriétaires « Tournay, de Decker,

Brichart et Cie » qui devient, le 5 août 1874, la

Société anonyme du charbonnage du Bois de Cazier. La concession, pourtant bénéficiaire, est abandonnée

en 1898, en raison de nombreux dégagements

de grisou.

Le 4 février 1899 la concession est rachetée par S.A. des Charbonnages d'Amercoeur et exploitée par la

Société Anonyme du Charbonnage du Bois du

Cazier.

En 1904, les concessions du Bois du Cazier et de Marcinelle-sud sont réunies ; le 26 avril 1910, la

concession du Bois du Prince vient agrandir la superficie

exploitée par la société. Le 13 novembre 1922, deux extensions sont accordées, portant la superficie

exploitée à 875 ha. On y creuse deux puits au début

du xxe siècle. Un troisième puits à 1 175 mètres, dit « Foraky », creusé en 1954, est toujours en cours de

creusement lors de la catastrophe de 1956.

 

L'exploitation reprend huit mois après le drame. La société est mise en liquidation le 15 janvier 1961. En

1963 on remet en fonction partiellement

l'exploitation du Bois du Cazier pour la fermer définitivement le 9 décembre 19673,4.

 

1024px-Les_médailles_des_mineurs_qui_ne_sont_pas_revenus

 

 

Les médailles des mineurs qui ne sont pas revenus.

La catastrophe du 8 août 1956

 

La catastrophe du Bois du Cazier est la plus importante catastrophe minière survenue en Belgique,

le 8 août 1956. Elle causa la mort de 262 mineurs. La

catastrophe fut couverte internationalement pendant de nombreuses semaines. Elle est ensuite à l'origine

d'une prise de conscience de la condition des

ouvriers mineurs et des normes de sécurité dans cette industrie.

 

1920px-Bois_du_Cazier_1

 

 

Chevalements et bâtiment de recette.

 

Les musées du site

En plus de la visite du site des anciens charbonnages et du mémorial, les bâtiments du site du Bois du

Cazier abritent les collections permanentes et les expositions temporaires de différents musées.

  • L’Espace 8 août 1956 est consacré à l’histoire de la mine et des mineurs et, en particulier, au
  • déroulement de la catastrophe.
  • Le Musée de l’industrie est consacré aux principaux secteurs industriels : les charbonnages, la
  • sidérurgie, la verrerie, les fabrications métalliques,
  • les constructions mécaniques et électriques, la chimie, l'imprimerie ; il propose des collections
  • d’objets, d’outillages et de machines qui s’y rapportent.
  • La vie sociale et le monde ouvrier sont également représentés.
  • Dans les Ateliers, forges et marteaux-pilons permettent à des artisans de réaliser des créations
  • originales et d’effectuer des démonstrations du
  • travail de la forge à destination du public.
  • Depuis février 2007, l’ancienne lampisterie à laquelle a été adjoint un nouveau bâtiment de verre et
  • d’acier, accueille le musée du verre dCharleroi 
  • dont les collections proposent non seulement un aperçu de l’importante production locale de
  • l’industrie verrière belge du xixe et du début
  • du xxe siècle, mais aussi des pièces anciennes de toutes époques et provenance et des créations de
  • maîtres verriers et d’artistes contemporains et
  • actuels. Le site comprend également un centre important de documentation dont les nombreux écrits
  • et archives témoignent de l'évolution des
  • différentes techniques de la production de verre [archive].

 

 

https://www.leboisducazier.be/presentation-2/

https://walloniebelgiquetourisme.be/fr-be/content/le-site-du-bois-du-cazier-et-ses-terrils-lieu-de-

memoire-remarquable

 

https://www.youtube.com/watch?v=oIW6dWI2CF8

 

Voilà, je vous ai mis quelques liens, il y en a encore d'autres, il faut dire que je n'avais 2 ans quand cette

catastastrophe s'est produite.

J'espère vous avoir montré quelque chose que vous ne connaissiez pas.

 

bonjour-humour-gif-animé-4

 

Voilà qui termine le post du jour

 

Votre terlicotonbea

 

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Commentaires
M
je suis bien d'accord avec toi, les photos de tempête sont superbes, et pour les fresques de Montréal, il y en a encore plus, que j'avais déjà mise il y a quelques années lors d'une de nos balade dans le vieux Montréal....passe une bien agréable journée
Répondre
M
Une visite vraiment intéressante. Je trouve émouvant de visiter ces lieux chargés de mémoire et d'histoire, tant de gens ont laissé leurs vies au fond de ces mines. J'étais trop petite à cette époque mais c'est important d'en parler aux jeunes générations et on oublie souvent de leur dire que les mineurs étaient de toutes nationalités et qu'à cette époque on avait besoin des "étrangers" pour exploiter le charbon ce qui permettait à toute l'Europe de se chauffer et aux industries de fonctionner. Merci pour ce reportage sur ta région. Bisous et une douce semaine
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M
j'aime beaucoup voir travailler les verriers, les premiers que nous avons pu admirer c'était à Venise, et depuis peu il y en a un qui se trouve pas loin de chez nous, évidemment nous sommes allés le voir, .....passe un bien agréable début de semaine
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P
Merci beaucoup pour ce billet très instructif ; je ne connais pas du tout la Belgique, ni cette histoire dramatique des mineurs ayant travaillé à Marcinelle. Merci également pour les liens ; mon oeil a de suite tilté sur le lien du Musée du verre (étant fille d'un ancien souffleur de verre) et je me le suis mis dans les favoris pour fouiller de plus près.<br /> <br /> Gris ou pas, je te souhaite un bel après-midi, te fais de gros bisous et te souhaite une bonne semaine.
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M
coucou , merci pour cette découverte ; je ne connais pas cette partie de la Belgique ;<br /> <br /> bisous
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TerlicotonBea
  • Maman et grand-mère de trois grands enfants et six petits enfants , mariée à Alain ayant lui-même trois enfants et huit petits-enfants. Ce qui nous donne une super famille nombreuse. J'aime beaucoup broder, tricoter crocheter et coudre.
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